Les NAC du gaillacois, voire de plus loin, sont les bienvenus. Notre équipe vétérinaire est aussi là pour eux!

 

Un lapin hospitalisé suite à une rhinite chronique

Un iguane sur l'appareil d'anesthésie gazeuse

 

 

Magnifique Boa émeraude identifié avec une puce électronique par le Dr Baud'huin

 

 

 

 

 

 

Le Lapin

Le lapin est un animal domestiqué depuis plus de 1000 ans dont le poids varie entre 800g et 3 kg. Son espérance de vie est de 5 à 10 ans.

Le lapin doit manger à volonté du foin de très bonne qualité, des légumes et de la verdure (carotte, fenouil, pissenlit...). Des granulés pour lapin peuvent être donnés en petite quantité (30 grammes par jour). Des fruits peuvent également être laissés à disposition de temps en temps (pommes, poires...), sauf en cas de diarrhée. Il est normal de voir le lapin manger ses propres crottes et il faut le laisser faire. Ce comportement est nécessaire à la bonne digestion des aliments.

Le lapin peut vivre seul ou en groupe, avec d'autres lapins ou des cobayes, en cage ou liberté surveillée dans la maison. La litière de la cage est composée de foin ou litière de bonne qualité. On peut également mettre à disposition des morceaux de bois ou de branches pour l'usure des dents.

Il arrive parfois que les mâles urinent partout et de deviennent agressifs entre eux ou avec leur propriétaire. La castration est alors vivement conseillée et permet de limiter ces troubles du comportement.

Les lapins peuvent se reproduire à partir de 4 à 8 mois, pendant toute l'année. Après environ 31 jours de gestation, la femelle donne naissance à une portée de 2 à 5 petits.

Les problèmes dentaires sont très fréquents chez le lapin (anorexie, abcès, infection des mâchoires...). Il est recommandé d'effectuer un contrôle dentaire régulier et de consulter un vétérinaire très rapidement si le lapin arrête de s'alimenter. De même, les troubles digestifs sont toujours une urgence est doivent être rapidement traités par un vétérinaire (diarrhée, occlusion, paralysie intestinale...).

Dès l'âge de 4 semaines, 2 ou 3 fois par an, il est possible de protéger le lapin contre la myxomatose et la maladie hémorragique à l'aide d'un vaccin. Ces deux maladies sont souvent mortelles et il n'existe aucun traitement.

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Le Hamster

Le hamster est un petit rongeur pesant 80 à 130 grammes. Sa durée de vie moyenne est de 3 à 4 ans. Il se nourrit de granulés spécialement adaptés ou de graines, flocons d'avoine, pain, légumes, fruits. Son eau peut être fournie à l'aide d'un biberon vertical.

Un hamster mange environs 15 grammes de nourriture et boit une dizaine de millilitres d'eau par jour. La cage du hamster doit mesurer environs 1500 cm2 (~30 par 50cm), elle doit être recouverte de litière (copeaux de bois) et garnie de jeux (roue, tunnels, échelle, branchages...).

Le hamster vit souvent seul et son activité est plutôt nocturne.

Les hamsters peuvent se reproduire à partir de l'âge de deux mois pour les mâles et un mois et demi pour les femelles. La saison de reproduction dure généralement de mai à septembre. La gestation dure 15 jours et la taille de la portée varie de 1 à 14 petits, allaités pendant 3 semaines. Les petits ouvrent les yeux à l'âge de 15 jours.

La manipulation du hamster doit être délicate, dans le creux des mains, afin d'éviter les blessures. Les hamsters agressifs sont saisis dans une serviette et il faut toujours éviter de les suspendre par la peau du cou.

Les hamsters peuvent présenter des maladies de la peau, qui doivent être soignées pour le bien être de l'animal. Les problèmes dentaires et les troubles digestifs (diarrhées) sont souvent graves est doivent être traités rapidement.

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Le Furet 

Le furet est un animal domestique. La femelle pèse entre 600 et 900 g et le mâle entre 1 et 2 kg. Son espérance de vie est de 5 à 11 ans.

Affectueux et joueur, le furet est un animal de compagnie qui peut être gardé en cage, avec quelques sorties en liberté dans la maison. La cage doit être vaste, si possible à étage, et placée à l'abri des courants d'air. Elle peut être recouverte de copeaux de bois et doit contenir un coin propre pour la distribution de nourriture (croquettes spécifiques pour furets), un coin réservé aux besoins (les furets s'habituent parfois à la litière pour chat) et un espace pour dormir (cabane, hamac, pull-over).

Attention cependant aux objets que les jeunes furets peuvent déchiqueter et avaler. Un furet prostré et présentant des vomissements peut être atteint d'occlusion par des corps étrangers et doit être soigné en urgence par un vétérinaire.

Le furet peut se reproduire à partir de 8-12 mois pour les mâles et 7-10 mois pour les femelles. La période de reproduction dure de décembre à août. Après une gestation de 42 jours, la femelle donne naissance à 2 à 12 petits. Elle les allaitera pendant 6 à 8 semaines.

Attention, si une furette n'est pas mise à la reproduction avec un mâle, il est important de la faire stériliser, en raison des risques graves d'anémie liés aux chaleurs répétées sans accouplement.

La stérilisation précoce (vers l'âge de 6-8 mois) des mâles comme des femelles permet également de limiter le développement de glandes sur la peau, responsables de l'odeur désagréable de l'animal.

Chaque année, il est nécessaire de vacciner le furet contre la maladie de Carré, maladie le plus souvent mortelle.

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Le Cobaye

 

 un petit cobaye du tarn

 

Déjà domestiqué il y a 3000 ans par les Incas, le cochon d’Inde, ou cobaye, a été introduit en Europe au 16ème siècle, par les conquistadors espagnols.

 

 

 

 

 

Introduit en Europe au Moyen-Age, puis utilisé comme animal de laboratoire, le rat fait aujourd’hui son apparition dans les foyers comme animal de compagnie de plus en plus apprécié, surtout par les pré-ados et ados, dont il fait un fidèle et adorable compagnon. De plus, il s’apprivoise facilement, il est sociable et donc aime le contact avec l’humain.   Milieu de vie : C’est un animal grégaire plutôt nocturne, il hiberne au-dessous de 10 degrés. Il préférera la vie en groupe, ou la vie en couple, plutôt que la solitude. Une cage spacieuse devra leur être consacrée (50x80x40 cm est un strict minimum pour un ou deux spécimens). Elle devra être placée dans un endroit à l’abri des courants d’air et au calme. Litière : Il faut ramasser les défécations quotidiennement, Une fois par semaine, il est conseiller de tout vider et de désinfecter à l’eau de javel puis de rincer abondamment et de sécher(le rat urine fréquemment). Substrat : copeaux de sapin, litière de chanvre, foin, paille. Eviter la sciure, beaucoup trop poussiéreuse.     La souris   Hôte des habitations depuis la préhistoire, originaire d’Asie et du Proche-Orient, la souris a colonisé l’Europe par voie maritime dès le 17ème siècle. On l’utilise comme animal de laboratoire à cause de sa facilité d’entretien et de reproduction. On distingue plus de 130 espèces de souris dont la souris domestique, déclinée en de nombreuses couleurs.   Milieu de vie : Elles est plutôt d’entretien facile, vivant  seule ou en groupe. Les souris sont très actives, leur environnement doit être fait de zone de jeux. Si manipulée dès leur plus jeune âge, elle sont un compagnon idéal pour les enfants. Cage : min : 60x35x35cm Litière : copeaux de bois, litière de chanvre, éviter la sciure. L’urine dégage une forte odeur désagréable, litière a changer au minimum 2x par semaine. Température ambiante : 19-21 degrés, éviter les courants d’air.   Alimentation : Rongeur omnivore qui consomme moins de 5 grammes de nourriture par jour, elle a besoin de granulés du commerce complétés par une ration ménagère de légumes, de fruits, de viande blanche, œuf dur, avec modération. Eviter les excès d’aliment trop riche en graisse (fromage). Le biberon d’eau devra être renouvelé quotidiennement.   Soins: Changement de litière, nettoyage et désinfection se feront régulièrement, une à 2 fois par semaine minimum.   Le Chinchilla   Le chinchilla a pratiquement disparu de son territoire dans les régions andines du Chili où il vivait en vastes colonies entre 3000 et 4000 m. d’altitude. A l’état sauvage, il existe 2 espèces : Chinchilla laniger etChinchilla brevicauda. L’espèce domestique est un croisement entre ces 2 espèces Taille : 35 cm à 50 cm Poids : 500 g à 600 g Longévité : 12 ans en moyenne ( 20 ans possible)   Hébergement Grande cage spacieuse : 80x60x100 au minimum soit 400 cm² au sol avec plusieurs étages Litière : foin en couches épaisses, copeau de bois, litière de chanvre, etc.… Bains de sable avec terre à bain spécifique : Ces bains de sable permettent d’éliminer l’excès de sébum au niveau de la peau. Garnir la cage de grands branchages pour assurer l’exercice. Température ambiante : 18-20 degrés.   Alimentation Rongeur strictement herbivore qui consomme 50 à 90 gramme de nourriture par jour Alimentation sèche : 30 g. d’aliment complet ,foin de bonne qualité Eviter les légumes frais, les aliments pour cobayes ou lapin !   Soins: C’est un animal crépusculaire, voire nocturne, qui s’adapte très bien en captivité. Le nettoyage quotidien de sa cage est nécessaire .

 

 

Petite perruche de 20 centimètres de long, elle est très prisée comme oiseau de compagnie, notamment grâce à sa gamme de couleurs très étendue (vert, bleu, cobalt, mauve, gris, violet, jaune, blanc, cannelle, dilué, panaché, perlé…). De nature sympathique et facile à apprivoiser, elle ne crie pas fort et peut même prononcer quelques mots.   Milieu de vie : A l’état sauvage : dans son pays natal, l’Australie, elle fréquente les prairies ouvertes et les régions arides. Elle mène une vie nomade, liée aux périodes de sécheresse fréquentes à l’intérieur de continent. Elle niche dans des trous d’arbres sans apporter aucun matériau.   En captivité : la perruche ondulée s’adapte facilement à l’environnement qu’on lui propose, elle est assez robuste et n’est pas de nature destructrice. Elle peut vivre aussi bien dans une cage, qu’en colonie dans une grande volière.   Température ambiante : du moment qu’elle dispose d’un abri sec et bien éclairé en cas de mauvais temps, elle se passe volontiers de chauffage.   Alimentation : Aliment sec : mélange du commerce, composé d’alpiste (graines pour canaris), de millet blanc, de millet roux, d’avoine décortiquée ou de gruau d’avoine, éventuellement de graines de tournesol. Aliment frais : chicorée, pissenlit, mouron, plantain, carotte râpée, pommes, etc. A donner régulièrement car c’est un apport vitaminé indispensable.         Les tortues terrestres     Près de 300 espèces de tortues existent à travers le monde, ce qui démontre que ce groupe, qualifié à tort de primitif, a acquis une grande richesse de formes, pour s’adapter au mieux aux diverses contraintes écologiques. Deux tiers des espèces sont maintenant menacées. Cette disparition constante des populations de tortues est sans nul doute liée à une mauvaise appréciation de leur biologie. La maintenance En captivité, l’espace disponible ne détermine pas à lui seul le bien-être des animaux. Il convient donc de leur offrir un espace minimum en respectant quelque paramètres : -Un enclos, une espèce à la fois, éviter le surpeuplement. -L’enclos est toujours situé dans le coin du jardin le plus ensoleillé -Un point d’eau, le bac d’eau n’est pas la meilleur solution car elles ont tendance à y faire leurs déjections. La vaporisation quotidienne de l’enclos apporte aux tortues l’hydratation nécessaire -Les abris de 3 sortes possibles : -L’hibernacle est utilisé par les tortues aussi bien en période d’activité que pendant l’hiver. -L’été, les tortues aiment se cacher sous des tas de feuilles, pailles, écorces. -Petites serres de jardin comme abri. Veillez à laisser toujours la possibilité à la tortue de sortir de la serre lorsqu’elle le souhaite. L’alimentation En captivité, les tortues terrestres méditerranéennes et tropicales bénéficient de la même alimentation de base. Certaines tortues d’origine tropicale ou subtropicale nécessitent une alimentation spécifique. Elles auront en tout les cas des os de seiches à disposition. Elles sont principalement herbivores, et à l’état sauvage se nourrissent chaque jour d’une grande quantité de végétaux. Les plantes les plus consommées appartiennent aux familles des Composées, Graminées, Herbacées et Papilionacées. Elles ajoutent aussi occasionnellement à leur menu toutes sortes d’aliments : fruits, champignons, feuilles sèches, fragments d’écorces, et parfois même insectes, escargots, limaces, lombrics, cadavres de lézards, de rongeurs et d’autres mammifères. Elles absorbent aussi des excréments d’animaux, des fragments d’os, des débris d’œufs et de la terre, ce qui leur procure le calcaire et les sels minéraux dont elles ont besoin. Elles ingèrent également des petits cailloux qui jouent probablement un rôle dans la digestion des végétaux. E